Pourquoi :
Le terme rempotage ne veux pas dire, comme vous le trouverez dans le
dictionnaire, de changer de pot. Mais c'est l'action de changer la
terre nourricière afin de renouveler ses qualités.
Tous substrat, avec le temps, perd ses qualités originelles. Le
tassement diminue leurs perméabilités à l'air et à l'eau. Pour exemple
les substrats telle que
l'Akadama ou
le Kanuma s'effritent
au bout de quelques années. Si ils ne sont pas remplacés, ils
se transforment en boue et perdent leur qualité drainante.
On
réalise également une taille des racines afin de renouveler ces
dernières. On procédera également à une taille du feuillage pour le
rééquilibrage de l'arbre (moins de racines => moins de sève => moins
de feuilles).
Rmq :
Il n'est pas rare après l'achat de votre bonsaï, sauf chez certains
professionnels, que son substrat soit argileux et inadapté à la
culture en pot. Il est donc impératif de rempoter votre arbre le
plus vite possible.
Quant :
Le rempotage se pratique le plus souvent au printemps. Mais il est
également possible, pour certaines espèces, de le faire en octobre juste avant l'hiver.
Chaque espèce a sa propre période propice au rempotage. Regarder la
fiche technique de chaque espèce pour plus de renseignements.
Il est recommandé pour les débutants de rempoter juste avant le
printemps. Ainsi les effets du rempotage sont plus rapidement
visible et un rattrapage peut, à l'occasion, être effectuées.
Vous entendrez parfois que le ficus peut être rempoté toute l'année.
Ceci est vrai si il est cultivé en intérieur et donc a en croissance
toute l'année et que cette opération est faite par une personne
expérimentée.
Le pot :
On peut changer de pot mais seulement si sa taille n'est plus adaptée au bonsaï
grandissant. Où pour des questions d'esthétisme.
Il y a plusieurs paramètres définissant le choix du pot pour un
bonsaï donné. Tout d'abord le pot contient le chevelu racinaire de
l'arbre. Il doit donc être suffisamment grand pour le contenir. Mais sans
exagération, au risque de casser l'harmonie qu'il doit y avoir entre
la taille du pot et celle de l'arbre. Les
critères Japonais donnent une largeur de pot égal à environ 2/3 de
celle de l'arbre. Ceci permet de maintenir une harmonie
entre le pot et le bonsaï sans que l'un domine l'autre. La profondeur
du pot est à définir en fonction de l'espèce ou du style de
formation du bonsaï. Un style cascade, un jeune bonsaï en formation
sont des exemples demandant un pot profond. Au contraire un bonsaï
établi
demandera un pot peu profond. Là encore les critères Japonais
donnent une profondeur du pot égale au rayon du tronc de l'arbre.
Ceci est valable pour un arbre établi, mais il est très souvent
impossible d'y arrivé. Ne serait ce que pour des questions de
stabilité de l'arbre.
Le
transpotage ou pseudo rempotage
Quant un rempotage n'est pas possible, en hors
saison ou si l'arbre est trop affaibli, il est souvent nécessaire de recourir à un
transpotage pour préserver le "malade".
Cette action consiste à placer la motte dans un pot plus grand sans
y toucher, ou très peu. Le vide du pot sera comblé par un substrat drainant. Le
principale avantage de cette méthode est que l'arbre est très peu
affaibli par l'opération. De nouvelles racines pourront se
développer dans le substrat drainant et aurons beaucoup moins de
chance de mourir de pourrissement.
Toutefois attention, l'arrosage après cette
opération peut devenir plus délicat. Les deux substrats n'ayant
pas les même capacités de rétention d'eau, il peut être difficile de
suivre les cycles d'arrosage sans que la motte (moins drainante en
théorie) ne
soit constamment humide. On veillera à éviter ceci.
Cette opération ne remplace pas un vrai rempotage.
Dès que les bonnes conditions de réalisation se présentent il faut
effectuer un rempotage "classique".
►
Voir un exemple de transpotage
Quelques liens
:
►
Voir mon
premier rempotage.
►
Très bonne description d'un rempotage par Lusso
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